Le 27 rue Saint-Ferdinand

Au 27 rue Saint-Ferdinand, à l’angle de la place, se trouvait autrefois l’immense entrepôt de bois et charbon de la maison Valtat. Avant la généralisation du gaz et de l’électricité, cheminées et poêles chauffaient encore les appartements. (Photos Archives de Paris) 

En 1955 le vaste entrepôt, qui occupait une parcelle de plus de 3 000 m², a été remplacé par un grand immeuble de 11 niveaux avec 145 logements sur plusieurs bâtiments autour d’une vaste cour arborée, construit par l’architecte Rémy Le Caisne.

Le 19 avenue de Saint-Ouen

Au 19 avenue de Saint-Ouen se trouvait encore récemment une petite église bâtie « temporairement » en 1900 avant la construction (de 1913 à 1930) de la grande Eglise Saint-Michel des Batignolles située au bout du passage Saint-Michel. (Photo Archives de Paris)

Devenue l’aumônerie de la paroisse, cette construction est finalement détruite en 2015 au profit d’un immeuble paroissial plus fonctionnel de 6 étages qui accueille des logements, une crèche privée, des salles de classe du Lycée Saint Michel des Batignolles mais aussi des salles en location.

L’angle des rues des Acacias et Villaret de Joyeuse

Au 7 rue des Acacias, à l’angle de la rue Villaret de Joyeuse, se trouvait autrefois un garage-atelier, d’abord concessionnaire des marques automobiles « De Dietrich » puis « Piccard & Pictet » et enfin de l’équipementier « North East ». (Photos Archives de Paris)

En 1944, à la fin de la guerre, l’atelier a laissé place à un immeuble de 4 étages disposant de 15 appartements. 

Le petit bâtiment de l’autre côté de la rue des Acacias a toujours conservé son activité avec désormais l’Hôtel des Pavillons et le restaurant brestois « Le 🦀🔨 ».

La place du Docteur Félix Lobligeois

Le côté pair a certes perdu ses hôtels et ses publicités murales mais il a finalement peu changé, avec ses constructions qui datent de 1850 à 1900, et il a même conservé sa boulangerie à l’angle de la rue des Batignolles.

Côté impair, si l’immeuble de 2 étages sous combles n’a que très peu évolué depuis 1850, l’ancien bazar qui étalait largement sa marchandise sur les trottoirs a disparu au profit d’un double immeuble construit en 1984 de 4 et 5 étages et 22 logements avec un une boutique Nicolas au rez-de-chaussée.

La rue de Courcelles à l’angle du boulevard Berthier et de la rue Le Chatelier

A droite un hôtel particulier d’angle. A gauche les peintres Jean-François Raffaëlli (1850-1924) puis Raymond Woog (1875-1949) vécurent au 2n° 202 dans la plus petite des deux maisons. (Photo Archives de Paris)

De nos jours, à droite l’immeuble de bureaux de 7 étages date de 1966, avec au sommet un appartement surplombé d’une terrasse, et à gauche un vaste immeuble au 200-202 rue de Courcelles de 1984 (architecte Raymond Ichbiah) qui contient près de 50 logements sur 7 étages.

La rue Davy à l’angle de la rue Legendre

La rue Davy, à l’angle de la rue Legendre, avec autrefois à gauche un restaurant ouvrier où se côtoyaient les employés des petites industries, alors nombreuses aux Epinettes, et déjà à droite un Café Tabac Billard où chacun venait se détendre.

Désormais, si le 159 rue Legendre est occupé par un immeuble de 5 étages à balcons filants construit en 1997 et que les cheminées industrielles ont disparu du quartier, la pizza Gustino a remplacé la cantine ouvrière et ça fume toujours au rez-de-chaussée du bel immeuble du 161 rue Legendre.

La rue Cardinet à l’angle du boulevard Malesherbes

La rue Cardinet, à l’angle du boulevard Malesherbes. A gauche un joli hôtel particulier d’angle avec jardinet. A droite l’hôtel particulier construit en 1881 par Léopold Cochet pour le comte Rozars, et où l’Ecole Normale de Musique de Paris a emménagé en 1927, après avoir été rue Jouffroy.

Depuis, un immeuble de 6 étages a été construit en 1972, et l’ENM fondée par Alfred Cortot (1877-1962) reste une école prestigieuse qui reçoit chaque année 800 élèves du monde entier.

Rue Cardinet, les écuries de l’hôtel Rozars ont laissé place en 1929 à la splendide Salle Cortot conçue par Auguste Perret.

(Photo : Archives de Paris)

La rue du Printemps à l’angle de la rue de Tocqueville

La rue du Printemps, prise en 1906 à l’angle de la rue de Tocqueville, ouverte en 1886 par la société propriétaire des grands magasins du Printemps, également propriétaire de ces terrains.

Outre ses très beaux immeubles post-haussmanniens, la rue du Printemps compte quelques très jolis hôtels particuliers. L’écrivain Roger Martin du Gard vécut dans l’immeuble au n° 1 à partir de 1906.

La rue Alphonse de Neuville à l’angle de l’avenue de Wagram

La rue Alphonse de Neuville, à l’angle de l’avenue de #Wagram. A droite 3 hôtels particuliers bâtis en 1880 par l’architecte Stephen Sauvestre. A gauche, le jardin d’un petit hôtel particulier construit en 1880 par l’architecte Jules Février.

De nos jours, on trouve à gauche un bel immeuble Art Déco construit en 1937 par l’architecte Edouard Thomas avec un angle arrondi traité en « bow-windows ». A droite, le petit immeuble surplombé de vastes terrasses date de 1974.