Au 11 rue des Batignolles, à l’angle de la rue du Mont-Dore et tout près de la Mairie du 17ème, se trouvait autrefois le « Café du Commerce », un bar-restaurant tenu par M. et Mme Courrège.
Ce lieu fut occupé à partir de 1964 par l’hôtel « Batignolles-Villiers » avant de devenir le « B Square » en 2012 à la suite d’une importante rénovation.
Au 21 avenue des Ternes, à l’angle de la rue de Montenotte, se trouvait autrefois les « Chaussures André », marque créée en 1896 et 1er producteur français dans les années 30, dont c’était là l’un des plus beaux magasins. (Photo Bibliothèque historique de la Ville de Paris)
Longtemps resté occupé par « André », connu pour son slogan « Le chausseur sachant chausser » inventé par Publicis, l’emplacement devint ensuite un magasin de la marque de vêtements « Kookaï » avant de passer sous l’enseigne « Caroll » depuis 2016.
Autrefois, à l’angle de la rue Lemercier et de la rue des Moines, se trouvait la boucherie de Monsieur Carpentier. Aidé de nombreux commis, il assurait ses livraisons à domicile à l’aide d’un triporteur.
De nos jours, si la vitrine a perdu de son charme d’antan et le quartier beaucoup évolué, ce local n’a jamais changé d’activité, désormais occupé par la Boucherie des Moines depuis plus de 12 ans !
Au 24 de la rue Cardinet se trouvaient autrefois une imprimerie-papeterie pour réaliser ses « cartes de visite à la minute » et une épicerie-volailler. Le boucher du numéro 22 voisin exhibait alors fièrement ses jambons. (Photo Bibilothèque historique de la Ville de Paris)
Empiétant sur le 26, l’élégante boutique de vêtements « Alison White » a pris la place de l’épicerie et l’imprimerie est devenue une laverie libre-service. Quant à la boucherie du 22, c’est désormais le caviste « Les Domaines qui montent » qui a pris sa place.
Au 43-45 de l’avenue de Clichy se trouvaient autrefois, dans un étonnant édifice surmonté d’une petite coupole, situé entre la rue Hélène et le Cour Saint-Pierre, les « Grands Magasins des Nouvelles Galeries ».
(Photos : Bibliothèque historique de la Ville de Paris)
Les « Nouvelles Galeries » avaient succédé en 1889 au fameux « Grand Bouillon Restaurant Bal du Chalet », un lieu très renommé et animé, fréquenté par de nombreux impressionnistes tels que Vincent Van Gogh.
Au début des années 90, un nouveau bâtiment de 8 étages fut construit à sa place, il accueille désormais un Monoprix et des bureaux.
Au 10-12 de la rue Saint-Ferdinand, tout voyageur des Ternes se rendait « Au Départ du Touriste » acheter malles en cuir ou en osier, valises et autres articles de voyage fabriqués par la Maison Paul Truelle avant son départ. (Photo : Bibliothèque historique de la Ville de Paris)
Les années ont passé et la partie située au 12 est devenue depuis longtemps un pressing, tandis que la petite partie du 10 devint tour à tour le restaurant vietnamien « Au Pouce Pouce » jusqu’en 2011, puis le japonais « Sizuku » et depuis 2013 la rôtisserie « Mon petit poulet ».
Au 5 place des Ternes se trouvait autrefois L’Optique Médicale Leroy, « ingénieur opticien et lunetier conseil », fondée en 1876. On y trouvait alors lunettes et pince-nez, et des « verres recommandés pour le travail à la lumière électrique ».
De nos jours, cette adresse est toujours occupée par un opticien, ce fut une franchise « Alain Afflelou » jusqu’en 2010 avant de devenir « La Générale d’Optique ».
Au 45 rue Pouchet se tenait autrefois la Maison Cheyssial, un café-restaurant tenu par des Corréziens et situé en face de l’Eglise Saint-Joseph des Epinettes. Paroissiens comme ouvriers du quartier devaient s’y retrouver pour se désaltérer.
Plus question d’encourager à boire lorsque ce local était occupé par une auto-école jusqu’en 2008 puis par un centre de formation pour chauffeurs de taxi. Depuis 2019 et l’attrait croissant des #Epinettes, c’est l’agence immobilière « Paris prend l’air » qui occupe les lieux !
Au 102 boulevard Berthier se trouvait autrefois un magasin « Goulet-Turpin », enseigne fondée à Reims en 1874, à l’origine du 1er libre-service en 1948 à #Paris18 et du 1er supermarché français, de 550 m2, à Rueil en 1958, disparue en 1979 au profit alors de Promodès et d’Euromarché.
Toujours au pied d’immeubles HBM (Habitations Bons Marché) construits près de la Porte d’Asnières dans les années 30 sur l’emplacement du bastion 46 des fortifications de Thiers, il s’agit depuis plus de 10 ans d’une supérette « CocciMarket » après avoir été un « Ami ».
Au 75 rue des Batignolles (devenu place du Docteur Lobligeois), sur le côté gauche de l’église Sainte-Marie des Batignolles, se trouvait autrefois l’enseigne « Au bon jardinier » du fleuriste Gilbert Jougnot qui accompagnait la vie des gens du quartier.
Après avoir été longtemps l’atelier d’encadrement Frossard (parti rue Dulong), il s’agit depuis 2014 du magasin de vêtements « APC ».
A droite de la porte d’entrée, le bar-restaurant « Le Cabanon » a remplacé depuis 2019 « Felixio » qui avait succédé vers 2010 aux « Jardins d’Isa ». (Photos Pascale Nourisson)