« Au départ du Touriste » au 10-12 rue Saint-Ferdinand

Au 10-12 de la rue Saint-Ferdinand, tout voyageur des Ternes se rendait « Au Départ du Touriste » acheter malles en cuir ou en osier, valises et autres articles de voyage fabriqués par la Maison Paul Truelle avant son départ. (Photo : Bibliothèque historique de la Ville de Paris)

Les années ont passé et la partie située au 12 est devenue depuis longtemps un pressing, tandis que la petite partie du 10 devint tour à tour le restaurant vietnamien « Au Pouce Pouce » jusqu’en 2011, puis le japonais « Sizuku » et depuis 2013 la rôtisserie « Mon petit poulet ».

L’Optique Médicale Leroy au 5 place des Ternes

Au 5 place des Ternes se trouvait autrefois L’Optique Médicale Leroy, « ingénieur opticien et lunetier conseil », fondée en 1876. On y trouvait alors lunettes et pince-nez, et des « verres recommandés pour le travail à la lumière électrique ».

De nos jours, cette adresse est toujours occupée par un opticien, ce fut une franchise « Alain Afflelou » jusqu’en 2010 avant de devenir « La Générale d’Optique ».

La Maison Cheyssial au 45 rue Pouchet

Au 45 rue Pouchet se tenait autrefois la Maison Cheyssial, un café-restaurant tenu par des Corréziens et situé en face de l’Eglise Saint-Joseph des Epinettes. Paroissiens comme ouvriers du quartier devaient s’y retrouver pour se désaltérer.

Plus question d’encourager à boire lorsque ce local était occupé par une auto-école jusqu’en 2008 puis par un centre de formation pour chauffeurs de taxi. Depuis 2019 et l’attrait croissant des #Epinettes, c’est l’agence immobilière « Paris prend l’air » qui occupe les lieux !

Goulet-Turpin au 102 boulevard Berthier

Au 102 boulevard Berthier se trouvait autrefois un magasin « Goulet-Turpin », enseigne fondée à Reims en 1874, à l’origine du 1er libre-service en 1948 à #Paris18 et du 1er supermarché français, de 550 m2, à Rueil en 1958, disparue en 1979 au profit alors de Promodès et d’Euromarché.

Toujours au pied d’immeubles HBM (Habitations Bons Marché) construits près de la Porte d’Asnières dans les années 30 sur l’emplacement du bastion 46 des fortifications de Thiers, il s’agit depuis plus de 10 ans d’une supérette « CocciMarket » après avoir été un « Ami ».

Pour en savoir plus sur Goulet-Turpin : www.leroy-goulet-turpin.com/index.php?p=histoire

« Au bon jardinier », place du Docteur Félix Lobligeois

Au 75 rue des Batignolles (devenu place du Docteur Lobligeois), sur le côté gauche de l’église Sainte-Marie des Batignolles, se trouvait autrefois l’enseigne « Au bon jardinier » du fleuriste Gilbert Jougnot qui accompagnait la vie des gens du quartier.

Après avoir été longtemps l’atelier d’encadrement Frossard (parti rue Dulong), il s’agit depuis 2014 du magasin de vêtements « APC ».

A droite de la porte d’entrée, le bar-restaurant « Le Cabanon » a remplacé depuis 2019 « Felixio » qui avait succédé vers 2010 aux « Jardins d’Isa ». (Photos Pascale Nourisson)

Le Café Vitard, à l’angle du boulevard de Courcelles et de la rue de Prony

Au 60 boulevard de Courcelles, à l’angle de la rue de Prony, on se retrouvait autrefois au café-restaurant de Monsieur Vitard pour acheter son tabac ou déguster un verre de vin ou une absinthe en face de la Rotonde du Parc Monceau, pour le bonheur des plus grands.

De nos jours, le vin et la bière ont laissé place aux barboteuses, grenouillères, doudous et peluches, et parents et grands-parents se côtoient désormais chez Jacadi, qui a succédé au magasin « Enfantillages », pour le bonheur des plus petits ! 

A noter que l’entrée de l’immeuble a été déplacée rue de Prony.

(Photo Archives de Paris)

Le Café Dumont, à l’angle de la rue des Moines et de la place des Batignolles

A l’angle de la place des Batignolles et de la rue des Moines, il y avait autrefois le Café Dumont. Ici une photo pendant la campagne électorale de Charles Fillion (1883-1917) élu en 1912 conseiller municipal de Paris pour les Batignolles.

Depuis 1919, la place rend hommage à Charles Fillion (mort au combat en 1917) et l’emplacement à l’angle de la rue des Moines, longtemps resté un café, est devenu un vaste magasin de jouets nommé « L’Ecole Buissonnière » depuis 2003.

La Poissonnerie des Ternes, à l’angle des rues Guersant et Pierre Demours

A l’angle de la rue Pierre Demours et de la rue Guersant les habitants du quartier se pressaient autrefois pour acheter « poissons vivants, langoustes ou écrevisses », des « arrivages directs de toute la France », à la Poissonnerie des Ternes.

Cela fait de longues années que l’on ne trouve plus là de poissons frais mais l’agence de voyages TUI n’attend sûrement que la fin de la crise du Covid pour proposer aux habitants du quartier de partir au loin découvrir des poissons exotiques.

La Maison Lorillon, au 79 rue Jouffroy d’Abbans

Au 79 rue Jouffroy*, à l’angle de la rue Meissonier, la Maison Lorillon assurait autrefois à ses clients des œufs garantis à la coque à 95 centimes et du poisson frais tous les vendredis ! (Photo Archives de Paris)

A l’angle des rues Jouffroy d’Abbans et Meissonier, on ne trouve plus de fruits et primeurs mais toujours du vin blanc parmi un large choix de vins et spiritueux chez un caviste Nicolas. 

(* la rue ne s’appelle Jouffroy d’Abbans que depuis 1994 pour éviter les confusions avec la rue Sauffroy)

Le salon de coiffure Henry, au 34 avenue Niel

Pendant l’entre-deux-guerres, la belle façade Art Déco du 34 avenue Niel et le talent de Monsieur Henry devaient attirer nombre de clientes du quartier pour y faire pratiquer ondulations, indéfrisables ou permanentes. (Photo Archives de Paris)

Un siècle plus tard, la boutique a perdu sa jolie façade et les soins ont pu évoluer mais cette adresse est toujours occupée par un salon de coiffure.